Difference between revisions of "The Princess and the Slaveni"

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â–Œ À TRADUIRE â–Œ
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Il était une fois, dans les Anciennes Terres, un slaveni noir et une princesse matis hautaine. Rien ne semblait devoir les réunir et pourtant



Atysmas 2020 Kyriann.png

Le slaveni avait grandi dans une jungle impĂ©nĂ©trable. Son cƓur Ă©tait noir comme le plus noir des maraudeurs. Nul ne savait d’oĂč il venait mais tous avaient appris Ă  le craindre. Le vide se faisait autour de lui. La princesse vivait dans son palais creusĂ© dans le plus grand arbre de la forĂȘt, entourĂ©e de serviteurs et de courtisans. Tous admiraient sa beautĂ© mais elle n’était pas aimĂ©e. On l’enviait mais on craignait son mĂ©pris et ses paroles blessantes. Autour d’elle, elle n’avait que des courtisans empressĂ©s mais aucun ami.


Un chef de mineurs fyros entendit un jour parler du slaveni.

« J’ai besoin d’un gardien pour l’entrĂ©e de la mine. Il me faut ce slaveni ! Â»

Il commença par envoyer ses plus grands guerriers mais tous revinrent bredouilles, rappelés par les Puissances. Il envoya alors ses plus grands mages mais le slaveni les balaya comme le vent emporte les feuilles. Un de ses mineurs vint alors le trouver, proposant ses services.

« Si tu me ramĂšnes le slaveni, je te couvrirai d’honneurs et de biens.

— Il en sera ainsi ! Â»

Le mineur prit sa pioche. Creusant un tunnel, il s’approcha du slaveni noir. Le dĂ©chaĂźnement de la magie ne pouvait rien contre lui, abritĂ© dans son tunnel. Et toujours le Fyros se rapprochait, coupant les racines et privant le slaveni de ses ressources. Finalement, ayant coupĂ© presque toutes les racines, le Fyros sortit du tunnel et se tint devant le slaveni Ă  bout de force. Une petite poussĂ©e et le slaveni et sa motte de racines tombĂšrent sur l’écorce : vaincu !

Le chef fyros installa le slaveni devant l’entrĂ©e de sa mine mais il dut bientĂŽt dĂ©chanter. MalgrĂ© toute sa mĂ©chancetĂ©, le slaveni dĂ©pĂ©rissait dans ces terres arides, si loin de sa jungle natale et aucun des mineurs ne savait le ramener Ă  la vie. Le chef des mineurs se dĂ©sintĂ©ressa vite de lui et repartit compter ses ressources et armer ses guerriers pour gagner toujours plus. Le slaveni mourait emmurĂ© dans son isolement.


Le chef fyros partit alors en guerre contre le roi matis et il enleva la jeune princesse pour obtenir une rançon, l’emportant dans la mine gardĂ©e par le slaveni. Les mineurs se moquait d’elle et de ses airs hautains. Elle n’avait plus personne pour l’aider mais elle Ă©tait trop fiĂšre pour se plaindre et refoulait ses larmes. Elle errait seule dans la mine et finit par trouver le slaveni. Il lui rappela immĂ©diatement sa forĂȘt et, de le voir si prĂšs de succomber, elle ne put retenir ses larmes qui vinrent baigner les racines du slaveni Les gardiens rigolĂšrent mais laissĂšrent la princesse avec le slaveni.

Une Ă©trange symbiose s’installa entre eux. Elle, qui regardait les autres de son regard hautain, apprit Ă  plaindre plus faible qu’elle. Lui, qui avait fait le vide autour de lui, voyait fondre son coeur devant des larmes qui le ramenaient petit Ă  petit Ă  la vie. Les Fyros recommencĂšrent Ă  craindre et Ă  s’éloigner du slaveni qui reprenait des forces. Et quand un preux mektoubier vint dĂ©livrer la princesse, la voie Ă©tait libre. La princesse, faible d’avoir tant pleurĂ©, se rĂ©signa Ă  quitter le slaveni.

« Je reviendrai te chercher ! Â»


Mais les mois et les annĂ©es passĂšrent et la princesse ne revenait pas. Le slaveni s’accrochait Ă  l’espoir des derniĂšres paroles de la princesse. Le bruit des fanfares emplit un jour les environs et une grande troupe Ă  dos de mektoubs envahit l’entrĂ©e de la mine. À leur tĂȘte, une grande matisse coiffĂ©e de la couronne royale.

« Je suis lĂ  ! Â»

Le chef des Fyros sortit en armes, prĂȘt Ă  combattre et Ă  vendre chĂšrement sa peau. Mais la reine leva la main en signe d’apaisement et retint ses troupes.

« Je viens en paix, chef des Fyros ! En ces lieux, j’ai souffert mais aussi appris beaucoup. Je t’offre mon amitiĂ© en Ă©change de ce slaveni. Et que puissent nos peuples ne plus souffrir de nos querelles ! Â»

Et le chef fyros s’inclina.


Tant que rĂ©gna la reine, elle rĂ©pandit le bonheur sur son peuple. Au pied du slaveni, elle venait rĂ©flĂ©chir Ă  sa maniĂšre de gouverner et trouver la protection de son ami. Et dans l’écrin de la forĂȘt, le slaveni vĂ©cut longtemps protĂ©geant la reine.

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Et que, dans ces temps d’AtysoĂ«l, tous se souviennent qu’on a toujours besoin d’amis.



Cette histoire a Ă©tĂ© contĂ©e par Kyriann Ba'Zephy, lors de la VeillĂ©e des contes d'AtysoĂ«l 2611.(HRP : NoĂ«l 2020)