Tales of the First Refugees Days

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Notes: (Dorothée, 2022-04-01)



Contes de la FĂȘte des rĂ©fugiĂ©s



    En 2555 se dĂ©roula la premiĂšre FĂȘte des rĂ©fugiĂ©s. Cette fĂȘte naquit de la volontĂ© de conserver la mĂ©moire du Grand Essaim. Afin de ne jamais oublier ce qu’ont vĂ©cu les homins Ă  cette Ă©poque, cette fĂȘte se tiendra toutes les cinq annĂ©es de Jena. Elle commĂ©more la remontĂ©e Ă  la surface des homins ayant fui les Kitins Ă  travers les Primes Racines, dĂ©couvrant ainsi un monde nouveau et inexplorĂ© : celui des Nouvelles Terres.

    L’oeuf est le symbole de cette fĂȘte. En effet, tel l’homin voyant enfin la lumiĂšre du jour aprĂšs avoir passĂ© des annĂ©es enfermĂ© dans les Primes Racines, l’oisillon sort de sa coquille. L’oeuf symbolise la nouvelle vie des rĂ©fugiĂ©s sur ces terres inconnues.

    A l’occasion de cette premiĂšre fĂȘte, de nombreuses festivitĂ©s autour de l’oeuf furent proposĂ©es. Le dernier jour, le ZoraĂŻ Kapiang Piai Fi organisa une VeillĂ©e aux Contes. Au Bois d'Almati, au plus prĂšs du danger kitin toujours prĂ©sent, il invita les homins Ă  faire partager leurs souvenirs, contes, lĂ©gendes et poĂšmes autour du Grand Essaim, de l’Exil et de la RemontĂ©e des Primes Racines.

    Afin de se souvenir de l’inconnu et de l’imprĂ©vu auxquels Ă©taient soumis les RĂ©fugiĂ©s Ă  cette Ă©poque, chaque conteur put ouvrir un oeuf. Certains eurent de bonnes surprises, d’autres moins.

Le premier conte fut offert par la ZoraĂŻ Valandrine.

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Mon histoire parle de l’exode, d’un petit groupe de fyros et de leur voyage des anciennes terres vers les nouvelles.
A cette époque là mon arriÚre grand-pÚre était petit garçon.
- Tu vois, Valandrine 
 me disait-il. A l’époque notre vie n’était qu’errance et crainte, c’était bien avant que nous rejoignions les Flammes de la Jungle.
A cette Ă©poque la flamme avait quittĂ© nos coeurs, le clan Ă©tait rĂ©duit Ă  quelques chasseurs qui n’avaient plus de chasseurs que le nom. Beaucoup avaient pĂ©ri au cours de l’invasion, et si j’ai encore honte de l’admettre, seule la peur habitait nos coeurs 
 la peur et une petite braise presque Ă©teinte qui s’appelait “espoir.”

- Des voyageurs nous avaient apportĂ© des nouvelles : de nouvelles villes Ă©taient construites quelques part dans ce qu’on appelerait les Nouvelles terres. Ces voyageurs nous avaient donnĂ© quelques explications sur le chemin Ă  parcourir : il fallait pĂ©nĂ©trer dans un gouffre, y cheminer vers le nord pendant une semaine et enfin sortir dans la lumiĂšre des nouvelles Terres.
- Tu dois comprendre qu’en ces temps troublĂ©s, le clan n’avait pas encore foi dans les kamis. Le varinx qu’aujourd’hui nous vĂ©nĂ©rons n’était qu’un prĂ©dateur de plus prĂȘt Ă  dĂ©vorer les survivants. PĂ©nĂ©trer dans les Primes racines une derniĂšre fois, voilĂ  qui nous emplissait d’angoisse 

- Mais nous n’avions pas le choix : c’était mourir Ă  petit feu dans les anciennes terres ou bien prendre le risque de cet ultime passage dans les Primes. Tous les homins en Ăąge Ă©taient armĂ©s, mon pĂšre, ton arriĂšre arriĂšre grand pĂšre m’avait donnĂ© une petite dague, j’avais 9 ans.

- Nous sommes donc entrĂ©s la peur au ventre. L’angoisse n’a fait que croĂźtre au cours de cette interminable semaine. Sur la route nous avons subis de nombreuses attaques et chaque soir nous montions le camp. Des bruits de rugissement et de crissement nous empechaient tous de dormir.
- Finalement la veille de ce qui devait ĂȘtre notre arrivĂ©e dans les Nouvelles Terres nous sommes arrivĂ©s Ă  l’entrĂ©e d’une sorte de canyon dans les Primes. Les adultes dĂ©battaient du meilleur chemin : fallait-il escalader les flancs du canyon et passer par le haut, ou bien passer en bas par la gorge Ă©troite ? Ces tractations furent interrompues par de multiples crissements lointains : un grand groupe de kitins approchait ! Ils Ă©taient innombrables et il fallait fuir immĂ©diatement !

- Quelqu’un finit par guider le clan Ă  l’assaut du flanc droit du canyon essayant de grimper, mais aprĂšs quelques mĂštres il s’immobilisa 
 Deux paires d’yeux le regardaient tandis qu’un rugissement familier rĂ©sonnait : deux varinx regardaient le guide. Le clan dĂ©cida donc d’escalader l’autre flanc mais le chemin Ă©tait coupĂ© par trois autres varinx noirs.

- En désespoir de cause, le clan décida donc de se ruer en bas du canyon dans la gorge étroite tandis que les varinx suivaient à petite distance sans se presser. Les crissements des kitins augmentaient et tout le monde prit ces jambes à son cou.
- Nous avons couru des heures ! C’est en tout cas l’impression que j’ai eu.

- Au dĂ©but je me suis retournĂ©e pour voir si les varinx nous suivaient : ils ont semblĂ© nous ignorer et garder l’entrĂ©e du canyon. Finalement aprĂšs trĂšs longtemps les crissements de kitins ont commencĂ© Ă  diminuer : la patrouille de kirostas abandonnait sa traque.
- Mais pendant que nous courions nous pĂ»mes voir des kitins de toutes sortes en haut sur le sommet du canyon : si nous Ă©tions passĂ©s lĂ -bas, toutes sortes de kitins nous auraient barrĂ© le chemin : des kipees, des kipuckas, des kinchers, 

- Le seul passage viable Ă©tait en bas, et d’une certaine façon les varinx nous y avaient guidĂ©s.

- AprĂšs encore quelques heures de marche nous sommes parvenus Ă  la sortie du gouffre : nous Ă©tions sauvĂ©s, et une grande lumiĂšre nous accueillit sur les nouvelles Terres.

- Ainsi s’achĂšve mon histoire, Valandrine : rappelle-toi de ces jours, car bientĂŽt, je quitterai une derniĂšre fois ces terres et toi seule pourras la transmettre. Transmettre cette histoire.

  Valandrine

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Le récit fut vivement applaudi et lorsque Valandrine ouvrit un oeuf, une belle surprise en sortit, qui devint une tenue de réfugié violette, en souvenir des premiers pas sur les Nouvelles Terres.

Le second conte de la VeillĂ©e fut l’oeuvre d’Irinia.

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Mon histoire n’est pas trĂšs longue. Je voudrais juste vous raconter Ă  quoi ressemblait Atys il y a de cela plusieurs annĂ©es. L’arrivĂ©e des rĂ©fugiĂ©s en Ă©tait Ă  ses dĂ©buts. Nous Ă©tions nombreux
 vraiment trĂšs nombreux, mais trĂšs peu expĂ©rimentĂ©s. Peu Ă©taient capables de crĂ©er des armures ou des armes de qualitĂ©, mais nous Ă©tions tous de bonne volontĂ©, curieux de dĂ©couvrir ces nouvelles terres qui s’offraient Ă  nous. Nous courions dans le dĂ©sert, Ă©merveillĂ©s par toutes les belles choses que l’on voyait.
Un jour, nous avons tous eu envie de voir plus. Plus loin que le dĂ©sert. Nous avions entendu parler d’autres contrĂ©es, oĂč il y avait de l’eau, beaucoup d’eau des Lacs Ă  perte de vue. Une contrĂ©e, disait-on, oĂč on pouvait ramasser des fruits par terre, oĂč les lacs grouillaient de poissons, et oĂč tout Ă©tait parfait.

Nous avons donc acheté une carte et nous sommes partis en expédition. Nous étions cinquante. Cinquante homins et homines, tous plus impatients les uns que les autres de voir cette nouvelle terre.
Nous sommes donc tous partis. Au dĂ©but, tout se passa bien, mais bientĂŽt les complications alrrivĂšrent. Nous allions sous l’écorce, les Racines Primaires. C’était la premiĂšre fois que je les voyais, si magnifiques, si fraiches et si mortelles 


Nous savions que notre vie ne tenait qu’à un fil. Un seul kitin, juste un, pouvait tous nous tuer. Nous avancions pas Ă  pas, par groupe de sept ou huit. Si un groupe mourait, il Ă©tait abandonnĂ©. Impossible de revenir en arriĂšre, continuer toujours en avant. Je voyais mes compagnons tomber. Impossible de s’arrĂȘter 

Et puis, Ă  un moment, enfin, un vortex. Je courus le plus vite possible, je sentis les griffes d’un kitin me dĂ©chirer le dos, mais quelqu’un me releva. Je continuai Ă  courir et je sautai dans le vortex !

AprĂšs quelques minutes, nous avons faii les comptes. Nous Ă©tions cinquante au dĂ©part. A l’arrivĂ©e, quatorze.
Voila Ă  quoi ressemblait la vie au dĂ©but. Ne l’oubliez jamais.

  Irinia.

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Malheureusement, l’oeuf qui rĂ©compensa cette Ă©vocation du passĂ© Ă©tait vide.

Taunwe s’avança pour le troisiĂšme texte de la VeillĂ©e.

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Cette histoire raconte un voyage d’un groupe de corsaires qui Ă©tait en chemin de l’exode pour ramener des familles sur ces terres.
Parmi ces familles on contait quatre Trykers. Le cadet s’amusait bien souvent Ă  embĂȘter sa sƓur. Ils avaient tous les deux les grands yeux roses de leur maman.

Le chemin Ă©tait long, et les jours se suivaient tous un peu pareils. Eny, un soir n’était pas comme les autres, et ça, les animaux l’avaient tout de suite senti et les cris des kitins rĂ©sonnaient au loin.
Au petit matin, quelques cutes exploraient les dĂ©combres du camp de fortune. On voyait bien quelques kitins abattus, eny il ne restait plus rien. Pourtant un cute fut attirĂ© par quelque chose. A premiĂšre vue un bodoc qui n’avait pas survĂ©cu lui non plus. En s’aprochant, il eut la surprise de voir une petite aux yeux roses se faufiler de dessous du bodoc.

L’avait il cachĂ©e des kitins ? Probablement. La trykette grandit parmi les cutes qui la nommaient dans leur langage “fille bodoc”, Taun-Taya.

  Taunwe

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Le destin n’était pas avec les conteurs puisque l’oeuf ne contenait toujours rien.

Mithian s’avança pour partager à son tour une histoire.

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    My story is about someone close to me, but not related to me. A story that was passed on to me by the person who took me in, Nomis Merclao. The story is as follows.

    The kitins pushed the homins to go to the Primes, a place where everyone knows how dangerous it is... A group of ZoraĂŻs, whose exact number Nomis could never remember, was confined there, in the Forbidden Depths it seems. These homins were good hunters and fine strategists, guided by a Zorai sage. They used the magic that the Kamists had taught them to defeat their enemies. They tracked down the Kirostas far from the horde, one rooted it, the others used various offensive spells to defeat these infamous creatures. This worked for a while...

    The cunning Kitins had understood the trick of the young but wise Zorais. One day, a kitin voluntarily walked away from the horde. The others, hidden in the Demon's Lap, were waiting for them, lurking in the shadows. The homins began their hunting ritual. Suddenly! A homin saw red eyes in the darkness of the cave. They fled with all their might, but the dreaded Kinkoo had caught them!
They fell one after the other. Only four of the small group remained. Listening only to their courage, they tried everything! One of the men put on his heavy coat, took his pike and charged at the fearsome predator. The insane one, you may ask? It is possible, yes... But, touched by the bravery of this homin, Ma-Duk descended into the darkness of the Prime Roots and struck down Kinkoo in one blow, one blow only!

    The homins returned to their camp, the young zoraĂŻ touched by Ma-duk's grace was jubilant by what had just happened to him and wanted to share his experience with everyone. The elders, who had never had this chance, did not believe him, certainly out of jealousy... They decided that for this lie he would be condemned to wander alone in the Primes for eternity. And they went back to the New Lands, without him...
Legend has it that if you wander alone in the Depths, you can hear the cries for help of this homin, wandering here and there looking for a way out that he will never find.

  source

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Kapiang had done it right. When Mithian opened the egg, a surprise Kincher came out! By this, the whole audience had to remember the fear and permanent uncertainty in which the refugees lived at that time.

To be continued