From EncyclopAtys
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Le sourire illumina de nouveau le visage de Saxy. | Le sourire illumina de nouveau le visage de Saxy. |
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In the Winds of Muse, lives a fabulous bird, doned in shimmering colors. He is surrounded by devoted congeners, all at its service. Yberkan, such is the name the homins gave him. Like a king, he does not fear homins and lets them approach it and even caress it for the most audacious. But the homins like challenges and the stories that run about this king lead them to come and fight it to prove their mastery.
And it is one of these stories that I will tell you tonight.
âOnce upon a time, when the homins were just emerging from the Prime Roots, there were two young Trykeris. They had their inexperience and their desire to live in common, but everything else separated them. Saxy was small, a bit chubby, but pretty as a picture with her two long blonde pigtails and wide blue eyes. She was a coquette and loved nothing more than to sew brightly colored clothes. Dancing and singing kept her busy all day. Homins would often turn around to follow her with their gaze, but she would look at them distractedly and go on her way, laughing.
Copsan was so thin and tall that her dark brush hair stuck out wherever she was. Her clear gaze seemed to scrutinize you to the core. The sword at her side looked ready to jump into her hand. But by the fireside, she was displaying unsuspected storytelling skills
The storyteller pauses.
âSaxy liked to go to the Winds of Muse to harvest there materials for her clothes to craft. Her guild leader had shown her the interesting places. He had also taught her to love "Yberkan" and brought her in the area more than once to approach and admire it.
One day, while walking around, she came across Copsan practicing on stingas. Saxy couldn't help but admire the finesse and agility of this unknown Trykera, who seemed to be the same age as her. She seemed inexhaustible, twirling from one stinga to another. But suddenly the machine jammed, a stinga a little more resistant, a breath a little shorter, another stinga coming to help the first one. Before Saxy could even reach for his amplifiers in the bag, Copsan was lying on the ground.
"Don't move! I'm coming," Saxy shouted. But then, healing was not Saxy's strong point.
Painstakingly, one little heal after another, Saxy managed to get Copsan to her feet, but then they both had to drop to the sawdust to rest.
"Grytt!" Copsan finally articulated.
"Oâtan!"
"But, excuse me, I thought you wouldn't manage it."Saxy rougit, blessée malgré tout par cette petite remarque.
« Je sais, je dois faire des progrĂšs. Mais jâaime mieux coudre. Il y a tellement de bons soigneurs au sein de ma guilde. »
Copsan vit changer le visage de Saxy et se repentit aussitĂŽt.
« Senn, excuse-moi, je suis seule depuis tellement longtemps, je ne sais plus me comporter gentiment. Je te fais de la peine alors que tu viens de me ranimer. Je mâappelle Copsan et je viens dâarriver Ă Fairhaven. »
Le sourire illumina de nouveau le visage de Saxy.
« Saxy de la guilde des Gardiens de Fairhaven. Tu viens dâarriver et tu tâentraĂźnes dĂ©jĂ sur ces grosses stingas ? Tu vas Ă©normĂ©ment intĂ©resser mon chef de guilde ! Viens, je vais te prĂ©senter ! »
Copsan Ă©clata de rire.
« Non, non, pas si vite, jâai envie de dĂ©couvrir plein de choses avant de choisir. Veux tu que nous nous entraĂźnions ensemble ? Tu pourrais travailler ton soin !' â Oh, câest vrai ? Tu veux bien de moi ? »
Pour toute réponse, Copsan empoigna son épée et, campée devant la stinga, lança un cri bref.
« En avant ! »
Les stingas sâenchaĂźnĂšrent jusquâĂ ce que les deux TrykĂšres sâĂ©croulent, Ă©puisĂ©es. Saxy sortit alors quelques morceaux de bois et un peu dâhuile pour allumer un feu de camp. LĂ , Saxy commença Ă chanter de sa douce voix une berceuse venue du fond des temps qui tira quelques larmes Ă Copsan et Copsan enchanta Saxy du rĂ©cit de son arrivĂ©e au camp de base des Rangers.
Leur amitié était née.
InsĂ©parables, on les voyait courir sur les pontons, insouciantes des regards courroucĂ©s des Trykers plus posĂ©s. Chacune poussait lâautre Ă se surpasser. Bien Ă©videmment, le chef des Gardiens de Fairhaven avait Ă©tĂ© enchantĂ© de faire la connaissance de Copsan, mais Ă la demande de Saxy, il sâĂ©tait contentĂ© dâoffrir les services de la guilde.
Un jour pourtant, cette amitié fut mise à rude épreuve.
Comme dâhabitude, Saxy et Copsan sâĂ©taient retrouvĂ©es aux Vents du Songe. Alors quâelles allaient sâentraĂźner, Saxy sâĂ©cria soudain :
« Il est là  ! Viens, viens vite, allons le voir ! »
LĂ , chatoyant dans son plumage bleu, Yberkan, entourĂ© de sa garde voletait paresseusement. Voyant arriver les TrykĂšres, il sâĂ©leva un peu mais aucune menace ne venait de Saxy quâYberkan avait dĂ©jĂ cĂŽtoyĂ©e. Saxy sâavançait, heureuse de pouvoir montrer le bel oiseau Ă son amie mais sâaperçut bientĂŽt que quelque chose nâallait pas. La troupe Ă©tait anxieuse, vigilante.
Elle tourna sur elle-mĂȘme cherchant la cause de cet Ă©moi et vit Copsan, figĂ©e, la main serrĂ©e Ă faire blanchir ses phalanges sur la poignĂ©e de son Ă©pĂ©e.
« Non ! » cria-telle.
Elle sâĂ©lança vers Copsan, essayant de lâempĂȘcher de sortir son Ă©pĂ©e.
« Non ! Nous ne risquons rien ! Viens il est doux comme tout. Il sait bien que nous ne lui ferions pas bien mal avec nos petites épées de rien du tout ! Viens ! Allons le caresser ! »
Copsan, butĂ©e, refusait de lĂącher son Ă©pĂ©e. Toute la tension de la guerriĂšre transparaissait dans son regard figĂ© sur le roi. Saxy continuait de la secouer essayant de lui faire lĂącher lâĂ©pĂ©e. Copsan sembla revenir Ă elle.
« Oui, tu as raison, approchons nous. »
Saxy relĂącha son amie et sâavança, confiante, jusquâau roi, suivie par Copsan. Elle commençait Ă le caresser, quand Copsan plus vive que lâĂ©clair dĂ©gaina son Ă©pĂ©e pour attaquer Yberkan.
« Nooon ! »
La rĂ©ponse fut immĂ©diate ! Toute la garde assaillit Copsan et Saxy qui, emportĂ©e par lâhabitude, avait soignĂ© son amie. BientĂŽt, le silence revint sur les Vents du Songe.
La conteuse marque une nouvelle pause.
âCe fut une furie qui apparut au tĂ©lĂ©porteur de Fairhaven, rappelĂ©e par la Karavan.
« Mais pourquoi tu lâas attaquĂ©Â ? Il ne nous faisait rien ! Je ne veux plus te voir ! Jamais ! »
Saxy partit en courant se cacher dans le hall de la guilde, pleurant toutes les larmes de son corps. Il fallut toute la persuasion de son chef pour la faire sortir de sa cachette.
« Elle lâa attaquĂ© comme ça sans rien dire. Oh pourquoi Ny-chef ? Je ne veux plus jamais lui parler !
â Enfin Saxy ! ArrĂȘte tout de suite ! Tu ne vas pas te fĂącher avec ta meilleure amie pour Yberkan ! Oui elle lâa attaquĂ©, câest son instinct de guerriĂšre ! Tu vois sa robe chatoyante, elle voit son aptitude au combat, son bec tranchant. Par contre je vais lui sonner les cloches et lui apprendre Ă ne pas attaquer nâimporte comment !
â Noooon ! Pas toi aussi ! Tu lâaimes comme moi ! Câest toi qui mâas appris Ă mâapprocher et Ă venir le caresser. »Son chef sourit.
« Bien sĂ»r Saxy ! Avec ton grand cĆur tu ne saurais pas faire autre chose ! Mais dis toi quelque chose, quand un guerrier vient, il nâaura de cesse de franchir lâĂ©tape et de sâimposer face Ă ce roi. Alors, tu peux rester indĂ©finiment fĂąchĂ©e avec Copsan ou lâaider dans sa quĂȘte. Quant Ă Yberkan, il disparaĂźtra, oui, mais simplement pour renaĂźtre toujours aussi beau. »
Plusieurs jours passĂšrent mais son amie lui manquait horriblement et quand enfin elle se dĂ©cida Ă sortir de la guilde, elle la trouva lĂ qui lâattendait, tout aussi dĂ©sespĂ©rĂ©e. Elles tombĂšrent dans les bras lâune de lâautre et se jurĂšrent de ne jamais plus se faire de mal.
 Â
La conteuse marque une derniĂšre pause et sourit.
âUne annĂ©e de Jena aprĂšs, la lumiĂšre du jour naissante se reflĂ©tait sur les blasons de la guilde des deux amies et faisait chatoyer les couleurs dâYberkan. Copsan se tourna vers Saxy, lui sourit de tout son ĂȘtre, tira son Ă©pĂ©e au clair alors que Saxy enfilait ses amplificateurs, et sâĂ©lança vers son destin !
 Â